Le lombric ou Monsieur le ver de terre

Le lombric ou Monsieur le ver de terre

 

 

 

Petit autoportrait !

Je suis le lombric mais on m’appelle souvent le ver de terre. Je mesure de 100 Ă  300 mm de longueur. On me reconnait grâce Ă  mes anneaux successifs sĂ©parĂ©s par une sorte de cloison, une membrane translucide. C’est cette caractĂ©ristique qui permet de me classer dans l’embranchement des AnnĂ©lides.

http://www.alyon.org/InfosTechniques/biomedical/biologie/animale/le_lombric.html

Je n’ai pas d’organes de sens visibles c’est Ă  dire que je n’ai pas d’yeux mais je suis stimulĂ© par une forte lumière ;  je n’ai pas de nez mais je ressens toutes les vibrations du sol et de l’air; je n’ai pas de narines mais je possède un organe très fin.

Il existe plusieurs dizaines d’espèces de vers de terre en France. Dans les jardins, on retrouve gĂ©nĂ©ralement le lombric terrestre (Lumbricus terrestris), qui est le plus grand (jusqu’à 30 cm de long), et le ver du terreau (Eisenia fetida), plus petit et de couleur rouge.

 

Comment je me déplace ?

Chacun de mes segments porte plusieurs paires de soies plantĂ©es dans la peau. Ce sont comme des petits poils que l’ on peut sentir en me caressant  Ă  rebrousse-poils. C’est grâce Ă  ces soies que je peux me dĂ©placer, ramper ou m’ancrer dans le sol par mon extrĂ©mitĂ© postĂ©rieure lorsqu’un oiseau cherche Ă  m’extraire du sol.  

 

 

Mes repas

Je suis un  gĂ©ophage, c’est Ă  dire que je mange de la terre. Je peux mĂŞme en manger jusqu’à 10 fois mon poids par jour. Comment fais-je ?  Facile ! J’avale de grandes quantitĂ©s de terre, extrais et digère la matière organique que contient celle-ci puis l’évacue sous forme de tortillons.

Je suis un véritable petit jardinier qui aide grandement les agriculteurs. Je retourne la terre, la mélange et l’aère en créant pleins de trous pouvant aller jusqu’à 2 mètres 50 de profondeur.

 En tant que décomposeur, je me nourris aussi de feuilles mortes.

 

 

https://www.youtube./watch?v=9KGtKK8PPQ4

 

Comment je me reproduis ? 

Près de mon extrémité antérieure (à l’avant), ma peau s’épaissit, formant une ceinture. Il s’agit du clitellum. Cette ceinture marque le lieu de stockage de mes organes reproducteurs: la zone épaissie est en réalité une glande capable de sécréter un cocon pour les œufs.

Je suis hermaphrodite, c’est Ă  dire qu’ au cours de ma vie, je suis un mâle et une femelle. Cependant, je ne peux me fĂ©conder moi mĂŞme, j’ai besoin d’un autre ver. Lors de l’accouplement, nous sommes sous forme mâles. C’est mon clitellum enflĂ© qui permet de me coller Ă  mon partenaire lors de l’accouplement. C’est après cette phase d’accouplement que je deviens femelle.

 

 

 

 

 

 

https://www.vigienature-ecole.fr/les-observatoires/propos-des-vers-de-terre/cycle-de-vie-des-vers-de-terre

http://www.bio-vers.com/reproduction.php

 

Mes ennemis :

Mes prĂ©dateurs sont mes plus grands ennemis. C’est le cas par exemple de l’oiseau, du serpent, de la taupe, le crapaud ou le renard. Je n’aime pas non plus les colĂ©optères,la lithobie, les sangsues ou les limaces car ils adorent me manger.

Ne croyez pas que c’est un exercice facile de m’attraper : les plus gros Lombrics sont incroyablement costauds, ce n’est pas pour rien qu’un de mes camarades a Ă©tĂ© baptisĂ© Lumbricus herculeus, il se cramponne avec une force surhumaine grâce Ă  ses centaines de petites soies.

 

 

 

Malheureusement la taupe a un odorat si fin, que mĂŞme dans l’obscuritĂ© la plus complète, elle me dĂ©tecte. Pourtant, je ne sens pas très fort !

 

La taupe, La hulotte, numéro 68/69, pages 10-11, 1993

 

Hibernation et estivation

 

Lorsque la sĂ©cheresse atteint les profondeurs, je ne suis plus capable de creuser mes galeries ni de manger. Je rentre alors en une sorte d’hibernation, mais en plein Ă©tĂ© d’oĂą le nom d’estivation.

L’hiver lorsque le sol est gelĂ©, j’ai le mĂŞme problème, je vais donc hiberner.

Dans les deux cas, je creuse une galerie en profondeur et me crĂ©er une chambre. Je m’installe confortablement en boule, en formant une sorte de pelote, pour rĂ©duire la surface de ma peau en contact avec l’air. Puis je rentre dans un profond sommeil jusqu’Ă  ce que l’humiditĂ© rĂ©apparaisse.

http://verdeterre.fr/index.php/temoignage/422-le-ver-de-terre-s-enroule-en-pelote

 

OĂą me trouver …. ? 

 

Dans la littérature de jeunesse :

 

Niac ! Niac ! (Lionel Le Néouanic)       https://www.wesco.fr/48578171-collection-la-bande-des-petits-niac-niac.html( Nancy Van Laan)
Le beau ver dodu  https://www.librairiedialogues.fr/livre/682821-beau-ver-dodu-le–nancy-van-laan-kaleidoscope
Le ver de terre ( Tatsu Nagata)   https://www.amazon.fr/terre-sciences-naturelles-Tatsu-Nagata/dp/2021031217

 

Et en classe :

Pour permettre aux Ă©lèves de dĂ©couvrir les caractĂ©ristiques des vers de terre l’enseignant peut  mener en classe diverses activitĂ©s.

Par exemple, il est possible de mettre en place un terrarium au sein de la classe. Les Ă©lèves pourront ainsi observer le comportement du lombric. Cet atelier favorise chez les Ă©lèves le langage Ă  travers leurs description physique et activitĂ©s qu’ils mènent. Par la suite, il est intĂ©ressant d’amener les Ă©lèves Ă  s’interroger sur ses diffĂ©rents besoins. Ça sera l’occasion, alors, de rĂ©aliser des expĂ©riences en rapport avec les hypothèses Ă©laborĂ©es par les Ă©lèves.

Cet atelier est dĂ©taillĂ© plus prĂ©cisĂ©ment dans le lien ci – dessous:

http://www.fondation-lamap.org/sites/default/files/upload/media/ressources/activites/11482/54-1_lespetitesbetes.pdf

Il est Ă©galement intĂ©ressant de s’interroger sur le dĂ©placement des lombrics. Une question qui viendra certainement Ă  ĂŞtre posĂ©e par les Ă©lèves. Dans un premier temps, par groupe, les Ă©lèves vont rĂ©flĂ©chir Ă  diffĂ©rentes hypothèses sur son mode de locomotion. A la suite de ce travail, le groupe classe va mettre en commun l’ensemble des idĂ©es au travers d’un tableau composĂ© de trois colonnes: idĂ©e, manipulation, observation. Parmi les idĂ©es proposĂ©es, il faudra en sĂ©lectionner au maximum cinq. Ce qui va mener les Ă©lèves Ă  manipuler et observer ce qu’il se passe. Pour finir, les observations seront mises en commun afin de caractĂ©riser prĂ©cisĂ©ment le mouvement du lombric.

Pour rĂ©aliser cet atelier en classe vous trouverez des informations complĂ©mentaires dans le lien ci – dessous:

https://www.fondation-lamap.org/fr/page/15968/seance-3-le-mode-de-locomotion-du-lombric

 

 

Quelques petites questions:

 

 

Ex M1

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