La coéducation : famille et école, partenaires dans la réussite de l’élève

 

Définition

Commençons ce tour sur le chemin de la coéducation en la définissant. D’un point de vue morphologique, le terme “coéducation” est formé à partir du préfixe –co signifiant “ensemble” et le mot “éducation” définit par le Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales comme “Art de former une personne, spécialement un enfant ou un adolescent, en développant ses qualités physiques, intellectuelles et morales, de façon à lui permettre d’affronter sa vie personnelle et sociale avec une personnalité suffisamment épanouie”. La juxtaposition de ces deux éléments met donc en évidence que plusieurs acteurs agissent ensemble dans la formation de l’enfant, à savoir ici, l’école et la famille. Ces deux acteurs avancent main dans la main vers la même direction : la réussite et le bien-être de l’enfant, et forment ainsi une “communauté éducative ». De ce fait, il est important pour l’enfant de se sentir aussi bien soutenu par sa famille que par l’école, notamment son enseignant.e. La coéducation est ainsi l’un des 7 piliers du climat scolaire au même titre que la qualité de vie à la l’école ou encore la prévention des violences et du harcèlement scolaire.

 

 

Petit historique

La coéducation ne va pas de soi, elle n’a pas été une évidence historiquement. Lors de la massification scolaire, l’enfant devient de plus en plus élève et les parents sont eux, mis de côté. Suite à cette période, les parents vont être alors perçus comme des parents d’élèves. De là, un modèle de complémentarité entre école et parents va se construire. Suite à cela, de nombreuses évolutions au sujet de l’encadrement des rapports entre l’école et les familles se sont faites. Depuis le début du 20ème siècle, une tendance se présente à vouloir faire coopérer école et famille

Cette évolution des rapports école-famille vers un modèle participatif pose un certain nombre d’enjeux.

Législation

La coéducation se retrouve au cœur de l’action éducative au regard de la loi :

La loi n° 2013-595 du 8 juillet 2013 d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la République définit différents points permettant une coéducation réussie. On retrouve par exemple un meilleures définitions des modalités d’évaluation afin d’impliquer d’avantage les parents, un développement du numérique à l’école afin de faciliter les échanges avec la famille et une éducation à l’enseignement moral et civique qui doit se faire par les parents ainsi que l’école. Cette loi vise à promouvoir le dialogue entre la famille et l’équipe éducative, à aider les parents à se familiariser avec l’École, à encourager leur participation dans la vie de celle-ci et construire une véritable coopération entre ces acteurs (famille et école).

 

Si la coéducation n’a pas toujours été une évidence, et que, jadis, les parents restaient aux portes de l’école, aujourd’hui les mentalités ont changé. La coéducation s’impose comme un pilier du climat scolaire et assure un lien entre la famille et l’école. L’action des acteurs converge en un unique point : la réussite et le bien-être de l’élève. Mais alors, quels intérêts pour chaque acteur de cette coéducation ?

 

  1. Intérêts pour l’élève
  • Pour l’élève, l’entente et la bonne communication entre ses deux environnements (son école et sa famille) ne peut que favoriser sa réussite. En effet, il aura une meilleure aptitude à gérer les transitions entre milieu familial et scolaire. Prenons comme exemple les résultats scolaires. Si l’enseignant fait appel aux parents dans le cas de résultats inhabituels, que les parents comprennent ce discours et l’acceptent, une volonté de réussite commune renforcera l’envie de réussir chez l’élève. En revanche, si l’élève se retrouve au milieu de parents mécontents et fermés à la discussion car l’enseignant aurait mis une mauvaise note à son enfant sans comprendre pourquoi, le climat tendu n’aidera pas à sa réussite.
  • Une mauvaise communication et des messages contradictoires des deux côtés pourraient donc nuire au “développement de ses représentations mentales”. Il faut donc que les parents accordent une certaine confiance aux enseignants quant aux apprentissages qu’ils inculquent à leurs enfants.
  • Garder un lien entre école et famille permet aussi de protéger l’élève, permet de connaître le profil des parents et ainsi de le savoir en sécurité dans son milieu familial. Il est plus commun que les enfants victimes de violences aient des parents plus éloignés de l’environnement scolaire.

 

  1. Intérêts pour l’enseignant   
    • Pour un enseignant, être en bons termes avec les parents de ses élèves n’apporte que des avantages. 
    • Déjà, être en bons termes avec les parents de ses élèves lui permet de mieux affirmer son rôle et sa fonction car il sait qu’il aura leur soutien.
    • lui permet aussi de mieux mettre en œuvre dans sa classe et dans l’école les “valeurs républicaines et laïques, l’éducation à la citoyenneté” : à travers la prévention de la violence, la lutte contre les préjugés et les discriminations, la mise en œuvre de règles communes, le développement et la responsabilisation des jeunes et de leur autonomie, …
    • Encore une fois, une bonne communication permettra également d’obtenir des informations en plus sur la vie de l’enfant, quelles qu’elles soient et pourra faciliter, par exemple, la différenciation, qu’il pourra mettre en place pour la réussite générale de ses élèves.

 

3. Intérêts pour les parents                                                                                                                                                                                        

  • Cette coéducation profite, aussi, aux parents pour plusieurs raisons. 
  • Le fait d’être en bons termes avec l’enseignant de son enfant permet d’avoir une vision et une attitude plus positives envers l’école. Cette proximité avec l’enseignant rendra alors l’école moins inaccessible. Les parents peuvent également développer un sentiment d’appartenance à un collectif, à la communauté éducative de l’établissement.
  • Un parent qui s’intéresse à l’école où évolue son enfant c’est être informé sur ce qu’il s’y passe : la progression de leur enfant, comment il se situe par rapport à l’avancée du groupe classe, et ainsi pouvoir assurer une continuité pédagogique et un soutien efficace pour leur enfant.
  • Être en bons termes avec l’enseignant de son enfant veut dire se sentir valorisé, car un élève qui réussit c’est grâce au travail commun de l’enseignant et du parent ; le parent a donc sa part de responsabilité.
  • Enfin, si les parents se positionnent comme porteurs d’une image valorisante de l’école, cela ne peut que créer un rapport positif au savoir, connaissant l’admiration des enfants envers leurs parents.
  • S’intéresser à la vie scolaire de son enfant c’est aussi mieux comprendre les modalités pédagogiques et comprendre les résultats de son enfant, comprendre comment l’aider à progresser et ainsi adopter une posture bienveillante quant à sa progression. Tout cela va permettre aux parents de voir leur enfant réussir, le tout dans un environnement qui sera, grâce à eux, paisible.

L’instauration de la coéducation passe par différentes phases : 

1. Rendre les parents légitimes dans l’école : 

  • Inviter les familles à des rencontres : Mettre en place des rencontres collectives conviviales et régulières, mais aussi des réunions individuelles confidentielles. Lors de ces temps, l’enseignant doit adopter des bonnes attitudes (outil CARPEC)
  • Mettre en place une communication apaisée avec les familles : Un cercle communicationnel vertueux permet de renforcer la confiance des familles à l’égard de l’enseignant
  • Ouvrir sa classe aux parents : Les parents prennent conscience de l’organisation, du travail qui est mis en place. Ils comprennent davantage les objectifs et peuvent ainsi mettre en place un accompagnement plus efficace à la maison. Le dispositif « Ouvrir l’École aux parents pour la réussite des enfants » (OEPRE, circulaire n° 2017-060 du 3-4-2017) a d’ailleurs été mis en place par l’Etat
  • Mise en place d’un espace parents à l’école : Cet espace est un lieu de partage entre parents et enseignants. C’est ainsi un lieu où peuvent être mis en place des débats, des échanges ou des informations. D’ailleurs, la loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école souligne l’obligation pour les écoles de proposer un lieu dédié aux parents

 

2. Associer les parents au quotidien de la classe

  • Aborder avec les parents les changements du fonctionnement de l’école : Les changements ayant touchés la société se sont répercutés sur le fonctionnement de l’école (le numérique, de nouvelles compétences, le développement des langues vivantes, la diversité culturelle …)
  • Impliquer les parents dans les différentes sorties de l’école : Présenter une sortie ou un voyage scolaire aux parents ou les inviter à accompagner (lors des voyages ou à la piscine par exemple)
  • Inviter les parents à participer aux événements organisés par l’établissement : Ces événements peuvent mettre en œuvre les talents, journée du sport, événements musicaux et culturels (Marché des connaissances, concours, allô poésie …)

Un point sur ces différents évènements :

  • Le marché des connaissances : Parents et enfants partagent un moment en mutualisant leurs connaissances à différents stands.
  • Allô poésie :  Les parents peuvent appeler n’importe quand dans la journée un numéro et un élève leur répond en leur récitant une poésie

 

3. Familiariser les familles à la culture et aux enjeux de la famille

  • Expliquer la notion de laïcité : Il est primordial que famille et école soient au clair avec cette notion
  • Expliquer clairement l’évaluation aux familles : Les familles ont besoin de donner du sens à l’école et de comprendre les attendus de l’école. Pour cela, le livret scolaire unique (LSU) a été mis en place. Il permet un lien entre l’école et les familles. Les enseignants peuvent aussi mettre en place d’autres outils tels qu’un carnet de suivi des apprentissages
  • Agir en direction des familles les plus éloignées : Il est nécessaire de comprendre que les familles ne négligent pas forcément l’école. Elles peuvent justement avoir des difficultés à comprendre les attentes de l’école. C’est donc pour cela qu’il est réellement nécessaire d’expliciter les différents attendus pour les aider à s’investir dans la scolarisation de leurs enfants

 

4. Mettre en place une communauté éducative : Comment réussir à construire une véritable communauté éducative où tous les intérêts individuels convergent vers un objectif commun : la réussite des élèves ?

  • Valoriser le rôle des parents : Ne pas restreindre leur rôle à “accompagner les sorties scolaires”. Leur proposer de véritables temps de coanimation en présence des élèves (ateliers, activités …)
  • Faire participer les parents au projet d’école : L’implication des parents permet de le faire évoluer. C’est l’occasion de fixer des objectifs communs et clairement définis.
  • Valoriser les délégués parents : Cela permet de faire de ces parents de véritables alliés afin de convaincre les autres parents
  • Travailler avec des partenaires extérieurs : Cela permet d’avoir un transmetteur entre l’école et les familles afin de relayer différentes informations. L’enseignant pourra de plus orienter les familles vers le meilleur interlocuteur possible
  • Travailler avec les familles des élèves à besoins éducatifs particuliers : Il est primordial de soutenir et d’accompagner ces familles
  • Mettre le numérique au service d’une meilleure collaboration école-famille : Mise en place d’un blog d’école pour partager aux parents ce qui est mis en place dans les classes 
  • Permettre à tous les intervenants de l’école de s’investir dans la relation école-famille : Tous les intervenants doivent s’impliquer afin d’améliorer ces relations écoles-famille. L’enseignant n’est pas seul face aux parents

C’est grâce à plusieurs outils, dits de continuité pédagogique, que cette coéducation peut se dérouler de la meilleure des manières.

Des supports possibles

Un point sur la mallette des parents

Le texte de référence pour la mallette des parents est la circulaire n°2010-106 :

« L’implication des parents, premiers éducateurs de leurs enfants, est un facteur essentiel de réussite scolaire et doit, par conséquent, constituer un objectif prioritaire du système scolaire. Le dispositif la « Mallette des parents » constitue un levier permettant d’accompagner les parents dans leur rôle et de soutenir leur implication, en rendant plus compréhensibles le sens et les enjeux de la scolarité, le fonctionnement de l’institution scolaire et ses attentes vis-à-vis des parents, membres de la communauté éducative. […] »

La mallette des parents se compose :

  • D’un site s’adressant aux parents et aux professionnels de l’éducation. On peut y trouver différents articles présentant des informations et des vidéos explicatives. On peut trouver un espace parents et un espace enseignant.

 

  • D’une mallette physique donnée aux parents. Cette mallette est utilisée lors des moments clefs de la scolarité de l’enfant, c’est à dire au CP, en 6ème et en 3ème. Cela permet de faciliter les transitions, d’éviter les ruptures et de rassurer les parents.

L’un des objectifs de ces temps d’échange est de restaurer l’image de l’école et de montrer aux parents qu’ils sont acteurs de la réussite de leur enfant. De plus, cela montre aux parents qu’ils ne sont pas convoquer seulement en cas de difficulté

 

 

Malgré tous ses bienfaits, la coéducation peut parfois présenter de nombreux obstacles retardant ou empêchant une mise en place convenable :

1.Le lien
La coéducation ne peut se faire sans un moyen de transmettre les informations entre les différents acteurs. Il faut donc que l’enseignant(e) parvienne à mettre en place un système de communication efficace, simple d’utilisation et peu coûteux en temps pour lui et pour les familles.

De plus en plus, les enseignant(e)s optent pour des outils numériques comme des blogs, ou des plateformes comme des ENT (environnement numérique de travail) permettant une communication avec les parents (L’ENT ONE en maternelle ou École Directe en élémentaire, collège). Malgré l’efficacité et la modernité de ce système, cela peut ne pas correspondre à certaines familles qui ont par exemple fait le choix de vivre sans internet ou qui ne peuvent pas y avoir accès pour diverses raisons. Il faut alors mettre en place un nouveau système adapté à ces familles ce qui demande encore plus de temps et d’organisation dans un emploi du temps souvent chargé.
On peut entreprendre de transmettre les informations par le biais du carnet de liaison mais encore faut-il s’assurer que l’élève montrera le carnet à ses parents ou que les parents liront bien avec attention chaque soir le carnet.


2.Les familles

-Situations compliquées
La première difficulté réside dans la situation de la famille. La situation peut se montrer perturbante pour l’élève et problématique pour la construction d’une relation avec l’enseignant.
Les parents divorcés ou séparés représentent une difficulté majeure car dans la plupart des cas, le dialogue est rompu au sein même de la famille et il est compliqué d’organiser des rendez-vous avec les deux parents (surtout s’ils ne veulent pas se voir en cas de divorce conflictuel) et d’assurer une bonne transmission des informations d’un parent à l’autre. Certains parents dans le cas d’un divorce ou autre peuvent également se trouver loin de l’école (dans une autre région ou un autre pays) et il est alors impossible de créer une rencontre avec l’enseignant(e) et donc la relation de confiance ne se construit pas, ce qui freine considérablement la coopération.

-La barrière de la langue
Un autre frein à la coéducation est le cas des parents allophones. Il arrive que des parents d’élèves parlent une langue maternelle différente de celle du pays dans lequel ils se trouvent ce qui rend la communication avec l’enseignant(e) extrêmement difficile. Il est important de trouver une manière de communiquer assez rapidement pour assurer une bonne intégration de l’élève au sein de l’école.

-Les différents profils de parents
Dans un article qui s’intitule “Coéducation, quelle place pour les parents ?” publié sur le site Edupass , Annie Feyfant, présente les différents profils de parents rendant compliquée la coopération entre enseignants et parents :

“– les « indifférents », qui considèrent que la scolarité de leur enfant relève de la seule responsabilité de l’école, qu’ils ne doivent ou ne peuvent pas s’y impliquer (pas le temps, pas les compétences) ;

les familles de bonne volonté mais impuissantes, qui répètent à leur enfant les conseils des enseignants et pour qui le monde scolaire reste trop étranger ;

les familles qui ne savent pas comment faire. Elles vont au-delà de la catégorie précédente, mais disent manquer de guides ou étapes pratiques pour traduire dans les faits les conseils des enseignants ;

les parents « familiers de l’éducation », souvent de niveau socioculturel élevé, qui peuvent à la fois ajuster les conseils en pratiques mais qui font un tri dans les conseils des enseignants, tri qui peut s’avérer très critique vis-à-vis des diagnostics posés par l’enseignant.”


3.L’enseignant et l’École

-Le rôle de l’enseignant
Pour que la coéducation se passe au mieux, il faut également que l’enseignant assure pleinement son rôle auprès des parents sans quoi la relation de confiance ne pourra pas exister. Pour les parents, un enseignant qui ne se montre pas disponible représente un obstacle majeur et un frein considérable à la coéducation puisque la communication est primordiale dans le cadre de cette collaboration. L’enseignant(e) doit se montrer disponible, à l’écoute, attentif et doit savoir prendre des mesures pour répondre au mieux aux besoins de l’élève. Si l’enseignant ne se rend pas disponible, la coéducation sera difficile voir impossible.

-Connaître les familles
Les élèves proviennent de familles souvent très différentes avec des centres d’intérêts parfois éloignés. Les capitaux culturels, économiques ne sont pas les mêmes et cela a un impact sur l’élève, sur sa vision, sur son goût pour l’apprentissage etc…Il faut donc composer avec ces disparités et prendre en compte le profil et l’histoire de chaque famille pour créer les meilleurs échanges possibles. Cela implique donc pour l’enseignant de mettre en place une différenciation comme il peut être amené à le faire en classe avec la différenciation pédagogique afin que chaque famille puisse accueillir au mieux les informations transmises et que chaque acteur de la coéducation puisse faire part de ses attentes. Cette mise en place peut se montrer difficile puisqu’elle nécessite un dialogue important entre l’enseignant et les parents d’élèves, cela demande du temps et de l’organisation qui ne dépend pas seulement de l’enseignant.

-Placer la famille au cœur de l’apprentissage
La coéducation commence à perdre de sa valeur lorsqu’elle ne se limite qu’ à un flux d’informations allant de l’enseignant (ou de la direction) vers les familles. Bien souvent, l’école informe les familles d’évènements, sensibilise à l’accompagnement scolaire ou à l’hygiène de vie mais n’offre pas aux parents de réelles occasions de s’impliquer dans le déroulement du travail de classe ou de suivre la progression dans le programme. La coéducation prend tout son sens lorsque l’École place la famille au cœur de l’apprentissage en lui donnant des responsabilités (sans l’encombrer), en l’informant dès que l’élève a réussi à franchir un palier ou au contraire en mettant en lumière ses difficultés. De l’autre côté, il faut que la famille communique avec l’enseignant dès qu’un élève vit un événement pouvant avoir un impact sur son attitude en classe pour que chacun s’adapte au mieux à sa progression. Il faut aussi que la famille puisse parler librement à l’enseignant de tout ce qui est mis en place en dehors de l’école pour pallier aux difficultés de l’élève (soutien scolaire, activités culturelles, orthophoniste…).

-Communiquer
D’une manière générale, qu’importe leur capacité à aider l’enfant, les parents ont besoin de comprendre ce que fait leur enfant à l’école, où il en est dans son apprentissage, est ce qu’il est épanoui…Tout ce suivi des parents primordial pour l’élève peut être compliqué à assurer car l’École est un milieu qui évolue énormément. L’École de l’enfant est différente de celle qu’ont connu les parents. Les méthodes, les programmes, les acteurs de la communauté éducative, le contexte, les outils (etc…), tout a évolué et il est difficile pour la famille de s’y repérer. Pour préserver ou faire grandir ce précieux intérêt des parents pour la vie scolaire de l’élève, il est important de communiquer, mettre en place des groupes de parole ou des réunions en début d’année ou de trimestre afin de fixer et expliquer les objectifs.

Pour que l’élève soit le plus épanoui et le plus disponible possible, il faut donc que chaque acteur de la coéducation (l’enseignant, l’élève et la famille) remplisse son rôle, se rende disponible et s’adapte au mieux à l’autre pour que la relation de confiance puisse être solide et constante.

Sarah BELLANGER, Marine DE DEYN, Robin OLLIVER, Maude SAINT-MARTIN

 

Ex M1

One thought on “La coéducation : famille et école, partenaires dans la réussite de l’élève

  1. Bonjour,
    je m’appelle Karine Martel et je suis enseignante-chercheure à l’INSHEA (http://inshea.fr/). J’ai été recrutée dans cet institut en septembre 2018 en tant que Maître de conférences en Psychologie du développement, après de nombreuses années passées à l’Université de Caen Normandie.
    Je me permets de vous contacter aujourd’hui pour savoir si vous seriez d’accord pour intervenir sur le thème de la coéducation dans un Module de formation d’Initiative Nationale que je coordonne et qui s’intitule « De la petite enfance vers la maternelle ; entrée dans les apprentissages (besoins individuels et collectifs, handicap) ». L’objectif principal est de « Comprendre le rôle des processus cognitifs et socio-émotionnels impliqués dans les apprentissages scolaires fondamentaux et dans le développement de l’enfant d’âge préscolaire, d’âge scolaire avec et sans trouble. »
    Ce MIN se déroule sur deux semaines. La première a eu lieu du 4 au 8 octobre 2021. La seconde est programmée du 16 au 20 mai et c’est évidemment pour cette semaine que je vous écris (j’ai bien conscience que le délai est court). La formation est à 100% en distanciel (sur Zoom). Il y a une cinquantaine de stagiaires inscrits (et ils sont très sympathiques ;-))
    Je me demandais si vous seriez intéressé pour parler du partenariat entre l’école et les familles ; je suis tombée sur votre document mis en ligne sur le site de l’espe de Bretagne et je pense que tout l’argumentaire qui y est développé correspond parfaitement aux enjeux du MIN et répond aux attentes et questionnement des stagiaires. ? Les interventions correspondent à un créneau de 3 heures, une demi-journée mais, c’est « modulable » selon les contraintes de chacun.
    Lors de la première semaine, les enseignements ont porté sur les travaux de C. Dweck, le développement psycho-affectif, les interactions adulte-enfant dans l’apprentissage du langage, les élèves HPI en maternelle, le développement des systèmes attentionnels, les compétences pivots aux apprentissages, les outils de repérage et de prévention des troubles du LO et l’acquisition des mouvements d’écriture.
    Je suis bien entendu disponible pour échanger si vous souhaitez des informations complémentaires.
    Je vous souhaite une bonne journée et vous prie de bien vouloir agréer, Monsieur, l’expression de mes sentiments respectueux.
    Karine Martel

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