LE PIN
Le pin comme l’épicéa et le sapin sont des arbres, et plus précisément des résineux ou conifères qui appartiennent à la famille des pinacées. Il n’ont cependant pas tout à fait le même aspect.
Le pin est l’un des plus grands arbres de la forêt : il peut mesurer jusqu’à environ 30m, il fait partie de la strate arborescente.
Un pin n’a pas de feuilles mais des aiguilles. Elles sont plus fines que celle du sapin et sont regroupées par deux, trois ou cinq.
Attention de ne pas confondre le sapin et le pin, pour cela, on peut différencier leurs aiguilles :
Sur l’image de gauche, on peut observer une aiguille de pin
Sur l’image de droite, on peut observer une aiguille de sapin. Contrairement à celles du pin, elles sont plates.

Il produit des cônes, plus communément appelés « pommes de pin ». C’est à l’intérieur des cônes que l’on va retrouver les graines qui vont lui permettre de se reproduire.
Le pin est un gymnosperme, il ne fait pas de fleurs mais des cônes mâles et femelles. Les cônes femelles sont composées d’écailles et produisent des graines, au nombre de deux par écaille.
Les besoins du pin :
Le pin pousse sur tous types de sols. Pour vivre, il a besoin de lumière, de nourriture et d’eau.
Entre 1 et 2 ans : il a besoin de 5 à 10 litres d’eau, à l’âge adulte : il a besoin de 50 à 90 litres.
Il obtient son alimentation d’éléments minéraux venant des feuilles mortes.
S’il manque d’eau pendant une période importante, son système s’adapte, il stoppe sa croissance pour survivre.
On retrouve différents types de pins en Europe:

Idée d’activités à faire en classe :
Quelques liens avec la littérature :
- Le poème de Pierre de Ronsard
Pin, dont le chef étend son vert feuillage
Sur mon jardin et dessus mon bocage,
Le seul honneur des arbres d’alentour,
Droit, bien touffu, de Cybèle l’amour,
Que je tremblais naguère de grand crainte
Qu’on ne coupât ta plante qui m’est sainte!
Hélas! je meurs quand j’y pense en ces jours
Que Blois fut pris et qu’on menaçait Tours.
Quiconque soit qui eût embesognée
A te couper la première cognée,
Avec le coup eût vu tout à la fois
Jaillir du sang; car au cœur de ton bois
Vit cet Atys que la Mère ridée
Aima jadis sur la montagne Idée;
Et le second qui d’un tranchant bâton
T’eût fait la plaie, il eût d’Erisichthon
Senti la faim; car ta plante amoureuse
Passe le chêne à la cime glandeuse,
Chêne à Cérès, qui avait en tout temps
Le chef orné des bouquets du Printemps,
Où la Dryade était dessous vivante,
Naissant, mourant tout ainsi que la plante.
Quelle chanson dirai-je en ton honneur,
Pin de mon clos la gloire et le bonheur?
Dirai-je pas que ton écorce amère
Enferme Atys, que la Dindyme mère
Aima sur tous, comme elle le mua,
Et de ses lois Prêtre l’institua?
Je le veux bien; conte, tu le mérites:
Catulle honneur des Romaines Charites
Nous le conta comme venant des Grecs;
Et moi, Français, en me jouant après,
Le redirai, afin que telle histoire
Malgré le temps fleurisse par mémoire…
Adieu, Atys! si cette vieille fable
Que je te chante au coeur t’est agréable,
Je ne requiers pour tout loyer sinon
Qu’au vent ton Pin puisse siffler mon nom.
Me chante donc la cime non muette
D’un Pin parlant, non un mauvais Poète;
Car j’aime mieux ses sifflements divers
Que le froid son de quelques méchants vers.
Ainsi, Odin, je passe la journée
Lorsque la fièvre en mon corps acharnée
Ronge mes os, suce mon sang; ainsi
La Muse peut alléger le souci,
Et le malheur ne nous saurait tant poindre
Que la douleur en chantant ne soit moindre.
- Livre intitulé « Petit Pingouin et Pomme de Pin », de Salina Yoon, édition Seuil jeunesse.
Super travail, bravo à tous !!!