Sénégal

Ecole franco-sénégalaise Dial-Diop – Dakar

(présentation de l’école suite retour d’expérience – janvier 2022)

L’école accueille près de 370 élèves, de toutes nationalités. Elle offre un programme français pour tous les niveaux (du CP au CM2) et un programme sénégalais du CE2 au CM2

La maîtrise de la langue française est souhaitable pour l’admission à l’école Dial Diop.

Compte tenu du nombre important de demandes d’inscription d’enfants sénégalais en classe de CP, une sélection est organisée, via des tests d’entrée. Les élèves français et tiers sont admis d’office tant que leur nombre ne dépasse pas la moitié du total de l’effectif (un des volets de l’accord de coopération prévoit, en effet, une parité dans la répartition entre élèves français et sénégalais).

Ecole franco-sénégalaise Dial-Diop – Dakar

Présentation de l’école Dianko Mané – Toubacouta

(présentation de l’école suite retour d’expérience – janvier 2022)

L’école créée en 1960, accueille actuellement environ 120 élèves, âgés de 5 à 15 ans, allant du cours d’initiation au CM2.

L’équipe pédagogique est composée de 7 professeurs (5 hommes et 2 femmes) dont un professeur d’arabe qui fait cours pendant une demi-heure chaque jour. Le directeur actuel est l’enseignant de la classe de CM1.

Les élèves parlent le wolof ou le dialecte serere chez eux et le français à l’école.

L’école a pour projet de devenir plus verte. Des initiatives sont lancées pour nettoyer la cour, notamment (création de compost, par exemple).

Les élèves viennent à pied. Ils habitent le village de l’école : Dassilamé, ou bien le village d’à côté, Sourou.


Ecole franco-sénégalaise Dial-Diop – Dakar

(extrait rapport de stage – janvier 2019 – S. Loinsard)

L’école Dial-Diop, faisant partie du réseau AEFE, est une école franco-sénégalaise qui accueille 417 élèves répartis en 18 classes, du CP au CM2.

Cette école a pour obligation d’accueillir 50% d’élèves sénégalais et 50% d’élèves français. Dans les faits, les 50% d’élèves étrangers sont en majorité des élèves franco-sénégalais.

La langue populaire parlée au Sénégal est le wolof. La langue officielle reste le français. Les enfants sont donc tenus de parler français dans l’enceinte de l’école comme dans toutes les écoles au Sénégal.

Les élèves sénégalais passent un examen d’entrée en CP. Un bon niveau de français est exigé.

Toutes les classes suivent le programme français sauf une classe de chaque niveau CE2, CM1 et CM2, qui suivent le programme sénégalais. Selon le directeur de l’école, Mr Blanchetière, les programmes sénégalais sont l’équivalent des programmes français des années 1950-60. Les élèves sénégalais qui suivent le programme français ont pour intention de passer le bac français afin de continuer leurs études en France.

Depuis 2014, l’école Dial-Diop est payante pour les familles françaises. Cependant, toutes les familles sont invitées à payer une cotisation à l’école au début de l’année scolaire afin de financier certaines activités scolaires, comme la piscine.

L’école commence à 8h le matin et se finit à 12h15 le mercredi et le vendredi, et à 13h10 le lundi, mardi et jeudi. Le mercredi et le vendredi, 45 minutes sont réservées aux APC entre 12h30 et 13h15. Chaque enseignant a sa propre façon de procéder : certains gardent les mêmes élèves sur une période. Ma tutrice changeait d’élèves en fonction des matières qu’elle faisait travailler. Certains enseignants ont aussi décidé de s’échanger leurs élèves pour les APC selon leurs spécialités dans certaines matières.

Sur les 18 enseignants en charge des élèves, 11 sont sénégalais. Les autres sont majoritairement des expatriés français.


Retour d’expériences stage – 2016

Rufisque – Janvier 2016

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Nous étions deux étudiantes à effectuer notre stage à Rufisque au Sénégal en janvier 2016. L’école Charlemagne est une école privée, les parents paient environ 50euros par mois, c’est donc une population plutôt de classe moyenne qui fréquente cette école.

L’école est composée de 12 classes, avec une directrice, une institutrice et 11 instituteurs. Chaque niveau étant dédoublé, il y a de 25 à 45 élèves par classe environ.

Un système éducatif compétitif

Nous avons observé une compétitivité constamment présente entre les élèves, on cherche à valoriser les meilleurs élèves de plusieurs façons. Tout d’abord, le tableau des meilleurs élèves des différents niveaux est affiché dans l’entrée de l’école, avec leur moyenne. Le premier vendredi de notre stage, les CM1 et CM2 recevaient les résultats de leur premier essai à l’examen d’entrée en sixième. Les élèves ayant plus de la moyenne étaient appelés au mégaphone par un professeur et acclamés par toute l’école. Les élèves semblaient très stressés et soulagés de se faire appeler. Seuls 10 élèves n’ont pas eu la moyenne, sur la centaine d’élèves de CM1-CM2.

Lors de notre arrivée, le Guëstu commençait. C’est une compétition entre les CM2 de toutes les écoles de Rufisque (50 écoles). Les 25 meilleurs élèves de CM2 sont choisis pour jouer un match contre une autre école, ils sont évalués en français, maths, histoire, la vie sociale, etc. La compétition est arbitrée par un animateur, un professeur d’un autre école donnant un point à chaque bonne réponse. Les élèves et les professeurs prennent très à cœur cette compétition. Les anciens élèves de CM2, qui avaient terminé en finale l’année passée, sont d’ailleurs venus donner des conseils.

Une autre compétition, la ligue des champions, réunit les 20 meilleurs élèves de chaque niveau. Elle se déroule sous forme d’évaluations, le midi. Les scores sont annoncés, lors d’un rassemblement. Les 4 derniers de chaque niveau sont éliminés. Les élèves toujours en course passeront de nouvelles évaluations le moins suivant, et 4 élèves seront de nouveau éliminés, ainsi de suite jusqu’à ce qu’on ait les 2 meilleurs élèves.

Nous étions respectivement dans les classes de CE1B et de CM2B. Nous avons pu effectuer des séances de mathématiques et de français, parfois à notre façon et d’autres séances en suivant les fiches de préparation de nos maitres de stage. Nous avons donc pu nous rendre compte concrètement des différences entre les façons d’enseigner, la méthode sénégalaise étant plus axée sur la transmission directe du savoir détenu par le professeur vers les élèves. Mais la nouvelle génération de professeurs semble évoluer ses pratiques.

La vie sénégalaise !

Nous étions logées dans une chambre à l’intérieur de l’école primaire, nous prenions nos repas du soir, à emporter, dans un fast food à 20 min à pied. Grâce à cela, nous avons fait beaucoup de rencontres enrichissantes, notamment Rawane, le gérant du fast food. On a pu parler de nos différentes cultures sans tabou, de son travail qu’il effectue 7 jours sur 7, de sa volonté de ne pas être polygame (trop de problèmes et de jalousie entre les femmes !), le fait qu’il ne souhaite pas quitter son pays alors que beaucoup rêvent d’aller en France ou dans les pays européens…

Le week-end, comme nous étions 2 jeunes femmes, les professeurs ne voulaient pas nous laisser voyager seules, nous étions donc accompagnées par un ami ou nos professeurs eux-mêmes. Le soir, nous ne pouvions pas sortir après la nuit, nous étions souvent interpelées par des hommes, le plus simple était alors de dire que nous étions mariées.

Il ne faut pas hésiter à poser des questions sur les coutumes sénégalaises. Par exemple, il faut serrer la main à tout le monde pour dire bonjour (même aux enfants), soit en disant bonjour ou Salam malékoum et répondre Malékoum salam. Il y a peu de « blancs » à Rufisque, donc il ne faut pas être surpris d’entendre quasiment tout le temps « Toubab » (blanc en Wolof) quand on marche dans la rue, le plus souvent par des enfants. On a essayé d’apprendre quelques mots en wolof (le principal dialecte au Sénégal), c’est important de s’impliquer au maximum.

C’est un pays où on est confronté à une culture totalement différente, très intéressante et enrichissante.

Anaïs Rouault et Chloé Maudet


M’Bour, Février 2013

Nous avons eu la chance de pouvoir partir au Sénégal pour réaliser notre stage de pratique du deuxième semestre. Grâce à nos choix de dominantes en début d’année : Didactique des Langues et Education comparée. Nous nous sommes tout de suite réunies autour d’un projet commun qui était de partir au Sénégal pour essayer de monter un spectacle de marionnette avec les enfants.

Lors d’un cours de dominante, nous avons eu l’intervention d’un organisme proposant des aides financières pour les stages à l’étranger, le PESI. Nous avons pensé que cela nous permettrait de monter notre projet en bonne et due forme. Le dossier un peu long et laborieux à réaliser nous a permis d’obtenir une bourse qui n’est attribuée qu’à un nombre restreint d’étudiants sur le territoire français.

Nous sommes parties toutes les trois le 3 Février 2013, de l’aéroport de Nantes, des rêves plein la tête et vraiment excitées d’arriver dans ce pays qui nous était inconnu.

Dès notre arrivée à l’aéroport de Dakar, le choc culturel à été immédiat. De même, pour l’écart de température! (de 2 degrés nous sommes passées à 30 en l’espace de quelques heures). Notre sortie de l’aéroport à été quelque peu difficile puisque nous ne possédions pas l’adresse exacte de notre hébergement et que nous devions renseigner celle ci sur notre formulaire d’entrée au Sénégal. Mais un appel à notre bienfaitrice nous a bien vite sorties de cette galère.

Notre bienfaitrice, Oumoul, nous attendait devant la sortie et en un regard nous avons compris que c’était elle! Nous avons pris la voiture avec elle en direction de M’Bour, à 60 km au Sud de Dakar. Nous sommes arrivées un peu tard à notre lieu de résidence, chez la famille Diallo, la famille d’Oumoul, mais tout le monde était là pour nous accueillir comme des stars, un des meilleurs moment de notre séjour. Tous étaient vraiment adorables et au petit soin avec nous! ils étaient à peu près une trentaine à habiter dans cette maison, tous adorable et le coeur sur la main. Nous avons été traitée comme des membres de leur famille pendant tout le séjour, si bien que les au revoir furent très durs!

Tous les plats que nous avons mangé étaient vraiment très bon!

El Hadji, est le frère d’Oumoul et il a été notre guide et notre garde du corps, il nous accompagnait de partout où nous allions, toujours prêt à sacrifier de son temps libre. Nous avons eu le plaisir de pouvoir visiter l’école où il était enseignant. Sur place nous allions dans un espace public pour bénéficier d’une connexion internet (qui ne coûte pas très cher). La plage était tout près de la maison, nous avons eu quelques occasions pour nous baigner. Par contre la réserve naturelle est très chère, si vous souhaitez la visiter il vous faut vraiment évaluer ça comme une certaine somme en plus! Attention également au prix de la nourriture, nous nous étions fait de fausses idées en pensant que la nourriture ne serait pas chère. La famille faisait les courses pour nous car sur le marché les vendeurs font grimper leurs prix lorsqu’ils voient des blancs ou « toubabs ».

Puis dès le lendemain de notre arrivée, notre stage à commencé. Nous avons présenté notre projet au directeur de l’école et l’avons adapté pour qu’il s’ancre bien dans les programmes et la progression des élèves de la classe de CM1 avec laquelle nous avons travaillé.
L’école où nous étions s’appelle ‘Saly Velingara’ et comprend sept classes allant du cours d’initiation au CM2. C’est un établissement qui ne bénéficie pas de beaucoup de moyens contrairement à celui que nous avons seulement visité. L’école compte huit professeurs et 439 élèves. Il y a un professeur pour chaque classe et un professeur d’arabe qui intervient dans toutes les classes. Les effectifs au sein des classes sont pléthoriques, cela peut aller jusqu’à 81 élèves dans une seule classe comme en CP et en CM2.
Nous avons réalisé notre projet autour du conte de KIRIKOU car il est bien connu des enfants sénégalais.
Nous avons donné trois séance de français de 1h chacune, une séance d’arts plastiques, où les élèves ont fabriqué leurs marionnettes, en parallèle avec une séance d’art scénique, où ils ont pu monter le spectacle qu’il ont présenté aux autres lors d’un récréation.
Lors de stage au Sénégal, il est important de se rendre compte de la difficulté de la langue, les enfants parlent français avec l’accent qu’ils entendent depuis toujours, parfois il est donc difficile de bien les comprendre, et a contrario, il est parfois difficile pour eux de nous comprendre. Il est important de parler distinctement et lentement, et surtout privilégier la reformulation plusieurs fois si nécessaires, dans des termes plus simple.

Ce stage à été vraiment enrichissant pour nous, car il nous a permis de développer de grandes capacités d’adaptation dans un pays qui a un mode de fonctionnement complètement différent du notre. Nous avons fait partie d’une famille sénégalaise qui nous a tout donné. Nous conseillons à tous ceux qui le pourront de réaliser un stage là bas et de pouvoir vivre cette merveilleuse expérience qui a été la notre.
Cependant un petit conseil: Ne vous lancez pas dans un projet aussi important si vous n’avez pas les fonds nécessaires personnellement, les bourses et aides financières, sont des remboursements qui prennent vraiment beaucoup de temps administrativement, vous ne pouvez donc pas compter dessus avant votre départ.

Maxellende, Emilie, Delphine.


RUFISQUE, Février 2012

Nous étions deux étudiants à nous rendre à Rufisque au Sénégal, on peut rappeler dans un premier temps que ce stage s’est parfaitement déroulé. L’école Charlemagne n’est pas représentative de l’ensemble des écoles sénégalaises, elle se trouve à l’entrée de la ville de Rufisque (25kms de la capitale, Dakar), à proximité de quartiers dits « résidentiels », tout en étant facilement accessible (bus, taxis, ou à pied).

Si vous voulez avoir un aperçu précis de l’école, rien de tel que visiter leur blog internet : http://certiferme.com/blog/ecoleausenegal.html .

L’école a vu le jour grâce à une association lorientaise et de nombreux bénévoles qui ont contribué à sa construction. Après avoir accueilli dans un premier temps treize élèves environ, elle compte aujourd’hui pas loin de 500 élèves, répartis au sein de trois bâtiments différents mais proches les uns des autres. Un premier bâtiment regroupe les classes de maternelle, un second dans lequel nous nous trouvions où se trouvaient les niveaux de CI (classe d’initiation) au CE1, enfin un troisième en construction accueillant déjà les CE2 aux CM2.

Par ailleurs, cette école défend une politique d’intégration des enfants défavorisés que nous avons trouvé très riche. Les enfants bénéficient ainsi de repas les midis en échange d’une faible contribution financière, ainsi que des cours de soutien scolaire pour un prix très modique : sur lequel les professeurs font parfois abstraction afin que les élèves puissent suivre ces cours souvent utiles. Elle prévoit de cette façon des ajustements concernant les droits d’entrée à l’école. La direction pédagogique de l’école se tient informée des situations familiales, afin d’aider au mieux les élèves connaissant des difficultés familiales difficiles.

Nous pouvons aborder dans un second temps le fonctionnement de l’école, qui repose sur un principe de compétitivité entre les élèves. Celui-ci cherche à valoriser les élèves les plus méritants en les faisant apparaître sur le tableau des meilleurs de leur classe, affiché à l’entrée même de l’école, visible de tous y compris des parents. La directrice nous a signalé que 100% des élèves poursuivaient ensuite leur cursus au collège, semble t-il. Un bémol toutefois, les châtiments corporels, des coups secs de cravache en général, sont un aspect qui peut rester choquant bien qu’à remettre dans un contexte d’enseignement différent du nôtre.

Nous avons également pu prendre connaissance de nouveaux systèmes pédagogiques qui ne sont pas mis en place en France, pourtant sources de performance pour l’école. Tous les vendredis de 11h30 à 12h, a lieu une « animation pédagogique ». L’un des professeurs de l’école fait cours devant sa classe, dans sa classe, au reste du corps enseignant ainsi que d’une ou des deux directeurs. À la fin de la séance, les élèves sont libérés et regagnent leur foyer, tandis que les professeurs émettent leurs critiques (tant positives que négatives), à propos de la séance réalisée par l’enseignant-testé. Ce système leur permet de perfectionner leur enseignement, ainsi que mutualiser d’une certaine façon leurs pratiques pédagogiques. Les fiches de préparation de cours sont aussi analysées, permettant de les perfectionner toujours plus. Ces fiches revêtent une importance particulière, étant donné que les enseignants sénégalais sont inspectés une à deux fois par mois par des inspecteurs nationaux. Ces fiches sont obligatoires pour chaque séance réalisée en classe.

Enfin, nous avons effectué notre stage en pleine campagne électorale avant le premier tour des élections. De ce fait, sur une initiative récente de l’équipe pédagogique, l’école a choisi depuis ces deux dernières années d’élaborer un système d’élections au sein de ses trois bâtiments, où la finalité était que l’un des élèves soit élu président de l’école. Dans un premier temps, les élèves candidats faisaient campagne au sein de leur classe, avant d’être élu par leurs pairs. Dans un second temps, le premier tour des élections auquel nous avons assisté, visait à élire un candidat parmi les différentes classes. Un bureau de vote était organisé, avec l’idée d’isoloir, des dépouilleurs, des urnes… ce système visait à sensibiliser les élèves sur les valeurs de démocratie dans leur pays, ainsi que le déroulement d’une campagne électorale, qui tombait parfaitement dans un si bon contexte.

L’accueil de l’école fut excellent, les professeurs étant toujours disponibles pour répondre à nos questions, nous recevoir dans leur classe alors que nous réalisions notre stage dans une classe attitrée, chacun la nôtre. Nous avons été invités à nous joindre et parfois même à participer aux réunions de l’équipe pédagogique.

Nous avons pu réaliser toute sorte de séances, essentiellement du français et des mathématiques, mais aussi des activités langagières, de la communication orale… et nous restons toujours actuellement en contact avec nos maîtres d’accueil temporaire.

Informations utiles & pratiques !

Nous avions reçu comme informations avant le départ, que la ville de Rufisque est difficilement accessible en voiture ou bus, étant donné que les embouteillages sont fréquents entre Dakar et Rufisque, pourtant distantes d’une vingtaine de kilomètres seulement. Disposer d’un logement dans cette ville est alors très pratique. Pourtant lors des trajets en taxi que nous avons fait les week-ends, nous avons mis 20 minutes pour nous rendre de Dakar à Rufisque (mais c’est plus cher qu’en bus). Les sénégalais avec qui nous étions nous déconseillaient de nous déplacer avec nos valises dans de tels bus, mais avec de simples sacs cela ne pose pas de problème comme nous l’avons fait.

Avoir des contacts sénégalais facilite grandement les démarches et déplacements sur place.

Nous avions repéré l’Auberge de l’Oustal, à proximité de Rufisque. Après l’avoir vu sur place, elle reste relativement proche de l’école, mais nous ne connaissons pas les prix. (Elle est trouvable sur internet).

Nous avions quant à nous un contact à Rufisque, un autre à Dakar.

Nous avons trouvé des billets d’avion à pris très corrects sur le site internet www.govoyages.com. Mais il en existe d’autres qui comparent bien les prix.

Beaucoup de personnes nous avaient conseillé de se déplacer avec peu d’argent sur nous…Il n’y a pas besoin de prévoir énormément de liquide sur place, si besoin il y a aussi les distributeurs adéquats.

L’école nous a demandé 5.000 CFA chacun pour les repas du midi pour les deux semaines passées sur place. (Environ 7€50).

Pour la préparation des cours, ne pas s’attendre à avoir une classe d’un niveau similaire aux français. Leur niveau pourrait être jugé meilleur dans le sens où ils abordent des apprentissages un an avant le niveau français. Ceci est dû à la classe d’initiation, immédiatement après la grande section, et qui constitue une sorte de « premier CP », avant de connaître la classe de CP.

Les professeurs mettent à disposition leurs ouvrages pour préparer les séances, ainsi que leur aide.

Anne et Rémy


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