Résidence d’artiste de Guillaume PINARD auprès des M1 et M2 arts plastiques

Protocole artistique de Guillaume PINARD: Pour salir le perron. Quelle est l’histoire maman ?

Blog de Guillaume PINARD: http://pour-salir-le-perron.blogspot.com/

représenté par la galerie Anne Barrault à PARIS 3ème

 » À quoi ça sert de savoir dessiner ? Je parle juste de cette capacité à faire un truc ressemblant, je n’investis rien d’artistique dans cette question ; et j’entends par « servir » une fonction aussi servile que celle de l’ouvre-boite ou du démonte-pneu ». « À quoi ça sert de savoir dessiner ? Aujourd’hui, j’aimerais que cette compétence ne soit jamais utilisée comme un ouvre-boite ou un démonte pneu, plus jamais pour un portrait-robot, mais plutôt à soigner la mémoire de rencontres qui ont vraiment compté » propos tenu par Guillaume suite à la rencontre dramatique avec Roman Coelho et la peinture « prénom Roman » qui découlera de cet évènement.

Univers, sources et matériaux de départ pour Guillaume : s’inspirer d’un dictionnaire illustré ancien, en soulignant le rapprochement incongru d’images, comme véritable point de vue idéologique sur notre connaissance du monde – questionner les rapports texte/image/dessins, tantôt illustratifs, redondants ou divergents – collecter des cartes postales anciennes annotées, pour y déceler des histoires improbables, décalées, oniriques, pour s’infiltrer dans ces correspondances inconnues, ces échanges épistolaires – cultiver le goût pour les collections d’images, les vignettes illustratives, les fiches pédagogiques illustrées de son enfance – assumer son intérêt pour l’illustration, le livre jeunesse des années 1970, le jeu des sept erreurs (Télé 7 jours de 1981), les comics, bandes dessinées… Guillaume se dit graphomane obsessionnel, collectionneur et dresse un inventaire du quotidien, du réel, en y prélevant un répertoire onirique, de contes ou de fictions fantastiques, propice à déclencher le sens et le récit chez le spectateur. Il utilise volontiers l’application « Google keep » comme bloc notes pour ses recueils de dessins, dessins au doigt fait depuis le téléphone portable . « Je fais le ménage dans tous les récits que je croise, jusqu’à les épuiser, pour les classer ensuite »- « la mécanique est souvent la même: une personne te fait une remarque, puis un évènement survient et l’enquête commence ». Il s’attaque aux formes convenues d’exposition:  » il ne s’agit pas d’une attitude citationnelle mais bien plutôt iconographe ». Pour aller plus loin, consulter les notes ci-dessous prises par Pascal, depuis les livres et ouvrages de/ou sur Guillaume, consultables au fonds documentaire du FRAC Bretagne. les dessins s’inspirent des œuvres que nous aurons à notre disposition au FRAC:

Compte-rendu au FRAC en présence de l’artiste et de l’accrochage des œuvres de Guillaume, considéré comme amorce narrative:

Hybridation – Image réelle

BOLUSSET Célia _ Dossier M1 (s1- 2014-2015) _ Situation de pratiques_ Atelier Numérique de Pascal Bertrand

http://python.espe-bretagne.fr/blog-plc1-arts-plastiques/wp-content//Hybridation_-Image-réelle.pdf

La figure hybride est une question apparut depuis longtemps dans de nombreuses cultures telles que la mythologie grecque ou égyptienne, de même qu’au niveau des peuples asiatiques et amérindiens. Il faut néanmoins replacer l’hybride dans son espace symbolique et non en tant que processus artistique. Il représente un symbole qui porte généralement une signification d’accouplement, de croisement, ou d’association d’éléments de natures différentes.

Sur le plan plastique l’hybride est traité stylistiquement et possède une certaine uniformité. Le statut de l’hybride a évolué en intégrant des formes de nature hétéroclite, plastiquement il s’inscrit dans un processus d’imitation ou d’emprunt, de combination, de mélange, ce qui implique de nouvelles relations entre composition, forme et figure. L’hybridation est en ce sens un processus.

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