Didactique des arts plastiques, en appui sur des situations de classe et des écrits scientifiques:

Afin de vous aider à l’analyse réflexive et problématisée de votre dispositif d’enseignement, conçu et piloté lors de votre stage, ainsi qu’à nourrir vos mémoires, voici quatre textes surlignés de laurence Espinassy (maître de conf à l’Université et l’INSPE d’Aix-Marseille) avec des retours réflexifs d’étudiant.e.s, un texte de Joelle Aden sur la créativité à l’école, l’arbre du savoir-apprendre d’Hélène Trocmé-Fabre et un article collaboratif de l’Université de Toulouse.


Dans le premier, qui s’appuie sur deux situations de classe observées en arts plastiques au collège, « abri-insecte  » et « ville-vent-pollution« , L. Espinassy, pointe l’articulation du dire-faire-penser, les enjeux de l’incitation et de la contrainte.

Retours réflexifs par les étudiant.e.s en Arts plastiques:

Prolongements didactiques et pistes pédagogiques collectives, construits en cours à l’INSPE:

Dans ce second texte, « Inciter à l’étonnement », laurence Espinassy , toujours à partir d’une situation d’enseignement en collège « le déluge », s’appuie sur les écrits de Vygotsky, Bruner, Daniellou, Chabanne et les siens pour pointer les langages formels, gestuels, corporels, comportementaux à l’œuvre dans cette incitation. Certes, les programmes de collège mentionnés sont ceux de 2008, mais la démarche scientifique, bien structurée, peut s’appliquer aux nouveaux programmes:

Dans ce troisième texte, « enseigner les arts plastiques », L. Espinassy revient sur la nécessité de « faire faire pour faire apprendre » et la proposition précédente sur le déluge. Une bibliographie très complète clôt cet article:

Dans ce quatrième article « entre référence artistique et incitation », L Espinassy revient sur l’articulation étroite entre le dire, le faire et le penser, en Arts Plastiques. Le pédagogue Lev Vygotski, « sur le jeu, sur l’art comme technique sociale d’aiguisement des affects  » ainsi que John Dewey « l’art comme expérience » sont commentés:

Dans le texte suivant de 2009, L’auteure Joelle Aden, précise que la créativité (comme attitude, capacité) apporte « une réponse à la démotivation ou à l’apathie « provoquée par un enseignement déconnecté des élèves auxquels il s’adresse. Elle réfute un système éducatif basé sur une idéologie de la réplication des modèles, sur une logique binaire et une conception obsolète de l’autorité. Elle ouvre ainsi un chemin jusqu’alors resté bloqué: celui qui prend en considération l’expérience intime de la vie. ( Voir à ce sujet les écrits du sociologue Edgar Morin). C’est un chemin qui mène à une autonomie consentie, réflexive, questionnante:

L’arbre du savoir-apprendre d’Hélène trocmé-Fabre (docteur en lettres et sciences humaines)

Dans ce dernier texte collaboratif de l’Université de Toulouse, les auteurs interrogent la dualité « enseigner/apprendre », dans le contexte et la mise en œuvre d’une classe traditionnelle à une classe inversée, avec l’aide du numérique. Ils donnent aussi une définition du mot compétence comme un savoir mobilisé:

En guise de conclusion, l’objectif reste le même pour l’enseignant: Comment créer des situations d’enseignement pour favoriser l’apprentissage des élèves, des étudiant.e.s ? Albert Einstein avait formulé cela en disant: « Je n’enseigne rien à mes élèves: j’essaie seulement de créer les conditions dans lesquelles ils peuvent apprendre ».