Étiquette : danse
Dispositif d’enseignement autour du geste et du mouvement conçu, piloté puis analysé par un stagiaire :
Un retour réflexif de qualité suite à une séance de cycle 4, en classe de 5ème, par le stagiaire en master MEEF Arts Plastiques, Thomas Baudre:
Point de vigilance: Toutes les problématiques énoncées dans l’analyse de séquence ci-dessus n’en sont pas. Il convient donc de distinguer:
une question d’enseignement; comment l’implication du corps influe-t-elle sur la trace… de quelle manière l’amplitude du geste peut-elle exprimer des émotions de manière plus spontanée ?
d’une véritable problématique , ou tension entre deux termes; en quoi l’énergie du corps peut-elle questionner les limites spatiales d’un support ? Ainsi une problématique doit contenir ou synthétiser un ensemble de questions possibles. Les tensions, les oppositions naissent alors de leur rencontre: Energie contenue/débordante; mouvement dynamique/lent; gestes amples/mesurés; au sein d’un espace limité /illimité, réel/suggéré etc. C’est un mode de pensée de type « dialectique » (revoir sur le blog, le document « opérations plastiques » et opérations mentales définies par Philippe Meirieu ainsi que l’exercice de la problématisation à partir de la notion d’assemblage)
Marie commentant sa version du cours de Thomas: « En relisant mes notes de recherches sur le cours je me suis aperçu qu’au tout début j’avais récupéré cette citation de Jean Arp qui, je pense m’a complètement influencé dans cette idée d’allier geste et rythme dans le dessin : « Je dessine et danse en même temps, se tortillant et serpentant, une ronde végétale, blanche, molle, serpentine et annelé… tourne bien et grandit. Des pousses blanches surgissent ici et là…«
Rétrospective – Arts Visuels_MEEF-CRPE_Rennes
! Ces dossiers sont consultables en ligne ou sur votre ordinateur, pour tout autre usage (que de la lecture informelle), merci par avance, de m’en informer ou d’en informer : Pascal Bertrand. ! Merci d’avance de votre compréhension et bonne lecture. Lucile. 🙂
2018-2019 – Vous retrouverez un dossier présenté à l’oral du CRPE, option Arts Visuels, sur le thème :
De la graphie à la chorégraphie en Arts Visuels.
En étudiant Edward Muybridge, Jules Etienne Marey, le code Laban… Vous apprendrez : comment une classe de CM1 s’est interrogé sur le codage du mouvement dansé ? Peut-on coder le mouvement ? Comment voir & transcrire le mouvement dansé dans le noir ?
Y sont-ils parvenus ? Allez lire le dossier, pour en savoir plus…
2019-2020 – Vous retrouverez un mémoire réalisé sur l’image :
De la fabrication à la formation à l’image.
Après étude & fabrication d’une image par Sténopé, puis par grattage…Des élèves de CM2 ont appris à étudier une image. Les artistes étudiés étaient Corinne Geertsen (dont cette image Clouded est issue) et René Magritte.
Le fait de faire cela permet-il d’apprendre ? Pour en savoir plus, lisez le mémoire…
Bonne lecture et belle découverte à vous toutes et tous !
! Ces dossiers sont consultables en ligne ou sur votre ordinateur, pour tout autre usage (que de la lecture informelle), merci par avance, de m’en informer ou d’en informer : Pascal Bertrand. ! Merci d’avance de votre compréhension. Lucile. 🙂
Festival de danse « Waterproof, plongez dans la danse »
Thématique: FAIR[E] CERCLE
Un PREAC Danse Bretagne auquel j’ai assisté, s’est tenu Jeudi 06/02/2020, en lien avec le fectival de danse « Waterproof, plongez dans la danse » au CCN (Centre chorégraphique National) « Le Garage », à Rennes, pour les enseignants relais du 2nd degré, les conseillers pédagogiques, les artistes et les professionnels de la culture.
« Initialement, le hip-hop est une danse du cercle.
Les figures du danseur hip-hop dessinent un mouvement circulaire, construit autour de l’axe de son propre corps. Il faut toujours trouver le centre, son point d’équilibre et son bon point d’appui au sol. Mais on retrouve le mouvement circulaire dans un très grand nombre de danses rituelles et de pratiques culturelles ; des ballets classiques, aux rondes des danses folkloriques.
Le mouvement circulaire est un motif qui, par sa récurrence même, révèle une filiation entre forme rituelle et forme artistique et spectaculaire. La pluralité de ses mutations invite à étudier le processus à l’œuvre dans la danse, d’évolution conjointe des formes gestuelles et de leurs charges signifiantes ». Texte de présentation du Collectif FAIR-E du CNC
https://ccnrb.org/espace/le-garage/?lang=fr
Des temps de pratique dansée, très intenses (cercles d’échanges avec Sylvain Bouillet/Naïf production et Sofin Jouini Cie 37 ème chambre) ont eu lieu. Un temps de restitution dans l’école éphémère a clôt la matinée. L’après-midi, nous avons dansé sur la suite de Fibonacci (1-1-2-3-5-8-13 etc etc) sous la direction de Joanne Leighton.
Accueilli par Clémence Journaud (Responsable de l’action culturelle et de la formation au Centre chorégraphique national de Rennes et de Bretagne), au cours de cette journée enrichissante, j’ai pu rencontrer Martine Le Bras (conseillère référente au service de l’éducation artistique et culturelle de la DRAC) et Peggy Bertin (conseillère académique arts du cirque et danse de la DAAC).
Le festival de danse « Waterproof – plongez dans la danse » se tient du 28/01 au 13/02/2020 à Rennes. https://festival-waterproof.fr/
Journée atelier danse avec Thierry Micouin / Améra, Baptiste, Maël, Charly, Roxane, Céline, Morgane + Leena et Marie
Dans le cadre des pratiques partenariales : journée passée avec le danseur Thierry Micouin pour un atelier découverte danse et travail sur les gestes de l’enseignant et l’appropriation de l’espace de la classe.
Pratiques partenariales-domaine de Kerguéhennec-Marie-Leena
Le mercredi 12 septembre nous nous sommes rendus au domaine de Kerguéhennec où nous avons participé à des ateliers de rencontre sensible avec l’oeuvre d’Etienne HAJDU, à des expositions et rencontré le danseur Thierry Micouin dans le cadre des pratiques partenariales.
Captations sonores in-situ: SR002MS ZOOM0007
Ateliers-rencontres sensibles avec l’oeuvre d’Etienne HAJDU « Sept colonnes à Mallarmé ». Approches non-verbales, à l’aveugle, sensibles, plastiques, poétiques, sonores: Compte rendu de la journée au domaine de kerguéhennec
Corps/Geste/Mouvement/Peinture – Cariou Lebehot Thibaudeau
Notion: Corps/Geste
Pratique: Dessin/Peinture
Axe du programme: La représentation plastique et les dispositifs de présentation
Le lien de la notion corps/geste à la pratique de dessin/peinture est un champ vaste: nous avons opté pour développer le lien « corps-image »/ »corps-geste » en travaillant sur la silhouette et surtout la question du mouvement dans la représentation plastique.
PDF: Pistes d’apprentissage cycles3-4/Cariou-Lebehot-Thibaudeau
ODT: Pistes d’apprentissage cycles3-4/Cariou-Lebehot-Thibaudeau
Références artistiques-Cariou Lebehot Thibaudeau
Lien vidéo: https://www.youtube.com/watch?v=E9OSOFIwAgc&spfreload=10
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Actions ! Les verbes d’action : de la motricité à l’art visuel
Actions ! Analyse de la séance 6/8 Virginie SABIS-TD1-TP2
https://www.youtube.com/watch?v=7X2k15O5VOY
fiche de la séquence Actions !
fiche de préparation séance 6/8
Un constat des programmes comme point de départ : la danse dès le cycle 2 entre dans le champ de l’éducation physique et sportive et les arts visuels dans celui de la culture humaniste. Ne serait-il pas intéressant de lier ces deux apprentissages, de voir où la réunion des deux peut faire sens pour les élèves ? Suite à ces interrogations et dans le cadre du stage effectué en janvier 2015 dans la classe de grande section de l’école maternelle de Trémuson, j’ai conçu et réalisé une séquence sur deux semaines et demi pour les 29 élèves. Elle a comme toile de fond permanente la problématique suivante : comment passer concrètement de l’un, la danse, à l’autre, les arts visuels (et réciproquement) ? A partir de verbes d’action connus des élèves, je décide de structurer une démarche d’apprentissage basée sur des séances alternant temps de motricité puis temps d’arts visuels. Continuer la lecture de « Actions ! Les verbes d’action : de la motricité à l’art visuel »
La compagnie Willi Dorner, des performeurs en action, in-situ, dans la ville… »Bodies in urban spaces » -Montpellier, novembre 2010
S’immiscer dans un interstice, embrasser une colonne, s’imbriquer dans un banc, faire corps avec une porte
Se réapproprier physiquement et poétiquement l’espace public:
Willi Dorner invente de surprenantes sculptures humaines qui transforment la ville en un terrain de jeu jouissif. Héritier indirect des performeurs des années 60 qui descendaient dans les rues pour combattre l’architecture déshumanisante des mégapoles américaines, le chorégraphe autrichien se souvient que « la portée poétique du mouvement peut réveiller les sens latents de la cité. » Après New York, Philadelphie, Paris, Berlin, Marseille, Londres, il a proposé à Montpellier les 11, 12 et 13 novembre 2010, dans le cadre de la 1ère ZAT – Zone Artistique Temporaire, un parcours chorégraphique inédit, avec 20 performeurs, traversant trois univers urbains contrastés : la gare, le Polygone et Antigone.
Les performeurs : Lise Bois, Julien Degremont, Mathilde Duclaux, Marion Fievet, Mathilde Gautry, Geneviève Guillaud, Gemma Horner, Esther Kaijin, Sylvie Klinger, Emma Loriaut, Jules Martin, Yves Massaroto, Lisa Nogara, Romane Peytavin, Anaïs Roméo, Fabian Viguier, Karl Paquemar, Eric Stieffatre, Waskar Coello Chavez, Paul George.
Déjà, en 1970, l’artiste conceptuel et corporel, Dennis oppenheim questionnait le rapport du corps et de l’environnement:
« Parallel Stress » est un document qui assemble deux actions que Dennis Oppenheim a réalisé à New York en 1970.
Dans un cadre, deux photographies (n/b) séparées d’un texte qui présente le temps de l’action et les lieux où elles se sont réalisées. Par cette présentation, le performeur insiste sur la prolongation de ses actes.
Entrer dans le tableau, le vivre de l’intérieur
Le chorégraphe Josef Nadj et le peintre Miquel Barcelo créent sur scène une pièce-tableau.
« Paso doble », pièce créee en 2006 au festival d’Avignon.
La passion de Josef Nadj pour le geste du peintre l’a conduit, il y a environ cinq ans, dans l’atelier
de Miquel Barceló. Ce fut le premier temps d’un dialogue stimulant et fécond entre deux artiste s
qui ont pu, peu à peu, découvrir leur degré de connivence, le nombre de leurs préoccupations et de
leurs intérêts communs. Jusqu ’à ce qu’un beau jou r, « com me en une sorte de confession », Nadj
déclare son désir « d’entrer dans le tableau, de le vivre de l’intérieur, d’y réagir physiquement et pas
seulement mentalement ». Et que Barceló réponde : « Oui, mais comment? »
…Alors… l’expression d’une rencontre, une double confrontation avec l’argile, un pari et une expé-
rience de partage, l’ouverture d’un espace, d’un territoire qui mobilise tous les sens et qui conjugue
la danse, le théâtre, les arts plastiques. Et puis le son et la lumière.
Myriam Blœdé