Antoine MARTINET alias MioSChe « hétérotopies » – tapisserie, tissage, suivant le point d’Aubusson numérique.

A admirer à l’accueil de l’INSPE de Rennes…

Au-delà du réel ? Révéler l’invisible par les arts numériques, les sciences et les technologies

dans le cadre de Némo – Biennale internationale des arts numériques de la Région Île-de-France

L’exposition principale de la Biennale Némo teste la capacité des arts et des technologies à révéler ce qui nous est invisible, imperceptible ou indicible.

https://www.104.fr/fiche-evenement/au-dela-du-reel.html

Nombre d’artistes contemporains font œuvre de phénomènes astrophysiques, magnétiques, chimiques, nucléaires mais aussi sociétaux, économiques, sociologiques. Par la matérialisation de l’imperceptible, ils produisent de nouvelles cartographies du “réel”. Au creux de l’invisible jaillit alors l’inouï de nouvelles formes esthétiques, mais aussi une autre perception du monde qui nous entoure.

En pénétrant dans les différentes salles du CENTQUATRE-PARIS, nous nous trouvons entre le scientifiquement avéré et X-Files, entre Maurice Maeterlinck et la physique quantique, entre Luigi Pirandello et Philip K. Dick, entre Stephen Hawking et H.P. Lovecraft, entre Albert Einstein et Edgar A. Poe…

Quelques problématiques d’enseignement que j’ai formulé devant l’expo immersive du 104 et que je vous soumets. Elles sont parfois assez proches les unes des autres et plutôt complémentaires:

Les Arts numériques: entre immersion et réalité augmentée, entre réception et perception où comment l’implication du spectateur est-elle recherchée ?

En quoi les nouvelles technologies utilisées par les artistes contemporains, dans leur décryptage du réel, proposent-elles aux spectateurs un nouveau paradigme de société ?

En quoi les artistes du numérique, parviennent-ils à révéler l’invisible dans le visible, tout en dressant une nouvelle cartographie du réel ?

En quoi tentent-ils de matérialiser l’imperceptible pour déclencher, chez le public, une autre perception du réel ?

En quoi le numérique peut-il faire surgir de nouvelles formes, de nouvelles narrations et de nouvelles représentations du monde ?

Mots-clefs mis en tension sous la forme d’un mode de pensée dialectique (associer les contraires) et d’un mode de pensée en arborescence. On parle aussi de pensée complexe (concept crée par le sociologue Edgar Morin) où il s’agit de mettre en réseau, tisser des liens « complexus »: réel/virtuel – réel/irréel/au-delà du réel – visible/invisible – lisible/illisible – imperceptible/perceptible – dicible/indicible – matériel/immatériel – mise en réseau/mise en immersion – crypter/décrypter …

Expo d’Elly OLDMAN, un mur interactif de dessins à découvrir sous réalité augmentée. Tous à vos tablettes ou portables !

Depuis les champs : de l’idée à la réalisation d’un documentaire animé


Originaire de la Mayenne, Thomas BAUDRE part en 2016 à la rencontre des agricultrices et agriculteurs de son département. Son but ? Remettre en question les images stéréotypées qui représentent trop souvent le monde agricole. Thomas confie alors des appareils photos jetables à sept familles de différentes communes, leur proposant de photographier leur quotidien pendant un an.

Les gestes, les ambiances, les saisons de la vie paysanne… De cette récolte foisonnante découle le documentaire « Depuis les champs » : un voyage entre prises de vues réelles, photographies argentiques, croquis et dessins animés à travers la campagne mayennaise, auprès de ceux qui l’aiment et la font vivre.

Cette exposition dévoile une sélection de photographies réalisées par les familles présentes dans le film, accompagnées de croquis extraits des carnets de bord de Thomas BAUDRE. Le travail d’animation y est également présenté, des premières planches de storyboard, aux calques ayant servi de supports à la « rotoscopie », une technique d’animation qui consiste à relever image par image les éléments d’une figure filmée afin de les retranscrire en dessin animé. »

Collectif d’artistes « init » ferme de Quincé, quartier de Beauregard à Rennes.

Coline CHARCOSSET, Vincent ESCALLE et Rémi MORT, font parti du collectif d’artistes « INIT » situé dans la Ferme de Quincé, impasse du haut-quincé dans le quartier de Beauregard à Rennes, à deux pas de L’INSPE. Maël Le Golvan, avec lequel nous avons déjà travaillé en photographie en 2019 (voir article le concernant sur le blog) en fait également parti.

Après leur sympathique rencontre et la visite de leurs ateliers, nous avons envisagé une collaboration, soit sous la forme d’ateliers de pratique de la sculpture auprès des M1 et M2 en Arts plastiques, soit de monter une résidence d’artiste en 2021-22 à L’INSPE de Rennes. Voici quelques prises de vues de leurs productions en volume ou photographiques ainsi que le port-folio de Coline, Vincent et Maël . Prenez contact avec eux et rendez-vous dans leurs ateliers. Pascal BERTRAND

« Parrathon », une rétrospective photo sur Martin Parr au FRAC Bretagne

Martin Parr – Self-portrait, Dubaï, United Arab Emirates , 2007

Photographe, chroniqueur de son temps, images très colorées, décalées, voire grotesques, pleines de dérision, d’ironie... Une exposition de Martin Parr, présentée au FRAC Bretagne jusqu’au 24/01/2021

Collections du Phakt par le Magazine Art Press

Compte-rendu de la journée du 17 février 2020 par les « journalistes »-étudiantes en Master 1 MEEF Arts Plastiques: Aurélie Buttice et Émilie Gautier.

Format magazine reprenant les codes du magazine Art Press. Les qrcodes sont actifs, vous pouvez les visualiser au moyen d’un smartphone ou d’une tablette via une application de lecteur de qrcode téléchargeable sur play store ou apple store.

Afin de pouvoir comprendre les approches sensibles et ludiques des étudiants concernant les œuvres d’arts présentes au sein de la galerie EC’ART, voici les documents qui ont été mis à leur disposition:

Autre proposition de Master 2 en arts plastiques:

Festival de danse « Waterproof, plongez dans la danse »

https://vimeo.com/380191327

Thématique: FAIR[E] CERCLE
Un PREAC Danse Bretagne auquel j’ai assisté, s’est tenu Jeudi 06/02/2020, en lien avec le fectival de danse « Waterproof, plongez dans la danse » au CCN (Centre chorégraphique National) « Le Garage », à Rennes, pour les enseignants relais du 2nd degré, les conseillers pédagogiques, les artistes et les professionnels de la culture.

« Initialement, le hip-hop est une danse du cercle.
Les figures du danseur hip-hop dessinent un mouvement circulaire, construit autour de l’axe de son propre corps. Il faut toujours trouver le centre, son point d’équilibre et son bon point d’appui au sol. Mais on retrouve le mouvement circulaire dans un très grand nombre de danses rituelles et de pratiques culturelles ; des ballets classiques, aux rondes des danses folkloriques.
Le mouvement circulaire est un motif qui, par sa récurrence même, révèle une filiation entre forme rituelle et forme artistique et spectaculaire. La pluralité de ses mutations invite à étudier le processus à l’œuvre dans la danse, d’évolution conjointe des formes gestuelles et de leurs charges signifiantes ». Texte de présentation du Collectif FAIR-E du CNC

https://ccnrb.org/espace/le-garage/?lang=fr

Des temps de pratique dansée, très intenses (cercles d’échanges avec Sylvain Bouillet/Naïf production et Sofin Jouini Cie 37 ème chambre) ont eu lieu. Un temps de restitution dans l’école éphémère a clôt la matinée. L’après-midi, nous avons dansé sur la suite de Fibonacci (1-1-2-3-5-8-13 etc etc) sous la direction de Joanne Leighton.

Accueilli par Clémence Journaud (Responsable de l’action culturelle et de la formation au Centre chorégraphique national de Rennes et de Bretagne), au cours de cette journée enrichissante, j’ai pu rencontrer Martine Le Bras (conseillère référente au service de l’éducation artistique et culturelle de la DRAC) et Peggy Bertin (conseillère académique arts du cirque et danse de la DAAC).

Le festival de danse « Waterproof – plongez dans la danse » se tient du 28/01 au 13/02/2020 à Rennes. https://festival-waterproof.fr/

Exposition de multiples issus de la collection du PHAKT. Thème: Noir et blanc et langages.

Multiples de Claude Levêque, Mathieu Tremblin, Jocelyn Cottencin, Jean-François Karst, Clément Aubry, Gaël Grivet, Richard Marnier.
Pour plus de détails sur les œuvres, voir la thématique  » langage dans les arts plastiques »dans le catalogue en ligne du Phakt: https://www.phakt.fr/wp-content/uploads/2014/04/web-collection.pdf

Rencontrer sensiblement les oeuvres par des approches multiples: plastiques, procédurales, iconiques, sémantiques, non-verbales, verbales, écrites, ludiques, pédagogiques, dansées, comportementales, documentées.

Interroger l’image et le langage par les codes de représentation, codes iconiques, codes langagiers, codes typographiques. Aborder les notions de: série-variation-citation -représentation-figuration/abstraction – accident/hasard – traces/empreintes – espaces- processus/procédé – composition/décomposition- ordre/désordre – inventaire/abécédaire – allégorie/langage- signes/symboles.

captation sonore d’un rythme gestuel crée par un feutre sur le papier

Exposition présentée du 10 Février au 30 Mars 2020 à l’espace Ec’art (Galerie d’art à vocation pédagogique) du site de L’INSPE de Rennes.

Exposition à venir: « le supermarché des images » du 11 Février au 07 Juin 2020 à la galerie du jeu de Paume à Paris:

« Nous habitons un monde de plus en plus saturé d’images.

Leur nombre connaît une croissance tellement exponentielle – aujourd’hui plus de trois milliards d’images partagées chaque jour sur les réseaux sociaux – que l’espace de la visibilité semble être littéralement submergé. Comme s’il ne pouvait plus contenir les images qui le constituent. Comme s’il n’y avait plus de place, plus d’interstices entre elles. On s’approcherait ainsi de la limite que Walter Benjamin, il y a un siècle déjà, imaginait sous la forme d’« un espace à cent pour cent tenu par l’image ».

Face à une telle surproduction d’images, se pose plus que jamais la question de leur stockage, de leur gestion, de leur transport (fût-il électronique) et des routes qu’elles suivent, de leur poids, de la fluidité ou de la viscosité de leurs échanges, de leurs valeurs fluctuantes – bref, la question de leur économie. Dans l’ouvrage dont est issue cette exposition, la dimension économique de la vie des images prend le nom d’iconomie » .

http://www.jeudepaume.org/?page=article&idArt=3288

Résidence d’artiste: Thomas Tudoux

Thomas Tudoux et le PHAKT collaborent autour de résidences d’artistes soutenues par la DRAC Bretagne – Ministère de la Culture et le Conseil Départemental d’Ille et Vilaine depuis 2018-2019, année scolaire pendant laquelle Thomas Tudoux a collaboré avec deux classes au Collège Les Chalais à Rennes.
La résidence se poursuit en 2019-2020 et se déroule à l’INSPé de Bretagne. Elle prolonge les recherches actions menées précédemment par l’artiste au collège mais aussi avec de nombreux autres partenaires : la Criée -centre d’art contemporain, le lycée Lavoisier à Mayenne, l’IUT Chimie d’Orsay – Université Paris Sud, ou encore Les amis du FRAC Bretagne.

Le PHAKT accueille pendant la résidence de Thomas Tudoux à l’INSPé de Bretagne une exposition personnelle de l’artiste présentant un point d’étape sur ces recherches-actions autour du concept de temps libéré, menées avec environ 200 personnes de 11 à 91 ans. Vernissage Jeudi 7 Novembre à 18h30

Exposition LA MARQUE ROUGE :

Ses recherches sur l’efficacité ont conduit Thomas Tudoux à s’intéresser de près à l’évaluation et particulièrement à l’évaluation scolaire tant elle semble être la clef de voûte de cette institution. Elle y est présentée comme principe de justice et d’efficacité, en repérant et hiérarchisant les individus selon leurs compétences.
À travers un corpus d’oeuvres tirées de son propre parcours d’écolier ou d’expériences de recherches-actions menées en milieu scolaire, l’artiste dévoile comment les biffures débordent de nos cahiers pour devenir marques rouges sur nos vies. À notre époque où les pratiques d’évaluation sont de plus en plus généralisées et tendent à envahir tous les domaines de la vie, il lui semble important d’interroger les modalités, les enjeux et le sens de l’évaluation.


Résidence Les méritocrates:

Avec les étudiants de l’INSPé de Bretagne, Thomas Tudoux utilise la matière même qu’est l’enseignement comme base de travail pour
développer une sociologie-fiction autour de la méritocratie.
Nous entendons régulièrement parler de méritocratie, or ce terme renvoie pour chacun à des significations très différentes : modèle libérale de justice sociale à la base de la démocratie, volonté d’aller vers une égalité des chances universelle, fiction nécessaire pour maintenir la cohésion sociale ou encore mythe à l’effet nuisible légitimant les inégalités sociétales. Cependant, l’école en reste toujours le coeur proposant ce subtil assemblage entre égalité formelle et sélection.
Thomas Tudoux
Résidence à l’INSPé de bretagne Novembre / décembre 2019
Finissage de l’exposition: Jeudi 12 Décembre à 18h à l’espace Ec’art ( Galerie d’art à vocation pédagogique du site de Rennes) Avec le soutien de la DRAC Bretagne – Ministère de la Culture

Contenus des trois ateliers d’arts plastiques menés auprès des PE-M2 stagiaires, par Pascal BERTRAND:

A partir d’un cahier d’écolier et de son protège-cahier:

Le Tampographe Vincent Sardon – Emission Entrée libre
Des tampons à ne pas mettre entre toutes les mains…